L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro vient d’être condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’État, dans un jugement historique qui secoue non seulement la scène politique brésilienne mais aussi les relations économiques et diplomatiques du pays.



Le Tribunal suprême fédéral a reconnu Bolsonaro coupable d’avoir dirigé une organisation criminelle visant à se maintenir illégalement au pouvoir après sa défaite électorale de 2022 face à Lula. Le verdict, assorti d’une inéligibilité jusqu’en 2030, marque une première dans l’histoire du Brésil, où jamais un ex-chef d’État n’avait reçu une peine aussi lourde.

Washington critique le verdict, Donald Trump parlant de « chasse aux sorcières », et imposant une surtaxe de 50 % sur certaines exportations brésiliennes.

Le Brésil affirme sa souveraineté, refusant toute pression étrangère.

Les marchés brésiliens restent volatils : le real brésilien a montré des signes de nervosité, et les investisseurs internationaux surveillent de près l’impact sur les exportations et les investissements directs étrangers.

Dans les rues de Brasilia, la décision judiciaire est accueillie par des manifestations partagées : applaudissements pour les uns, accusations de procès politique pour les partisans de Bolsonaro. Cette division reflète une société profondément fragmentée, où l’instabilité politique peut peser sur la confiance des marchés et sur les perspectives économiques du pays.

Cette condamnation pourrait influencer la présidentielle de 2026, redéfinir le rôle du Brésil dans les relations avec les États-Unis et l’Amérique latine, et peser sur les flux commerciaux et financiers. La transparence et la stabilité institutionnelle deviennent cruciales pour restaurer la confiance des investisseurs et éviter une fuite des capitaux.