À quelques jours du 17e sommet des BRICS, le Brésil mobilise 17 000 agents pour garantir la sécurité, tandis que la coopération russo-brésilienne se renforce autour de projets énergétiques et agricoles.
Le Brésil s’apprête à accueillir l’un des événements géopolitiques les plus scrutés de l’année : le 17e sommet des BRICS, prévu les 6 et 7 juillet 2025 au Musée d’Art Moderne (MAM) de Rio de Janeiro. À cette occasion, les autorités brésiliennes ont annoncé le déploiement d’environ 17 000 agents de sécurité pour encadrer les délégations de haut niveau et prévenir tout risque d’incident ou de menace potentielle.
Des images diffusées le 3 juillet montrent les préparatifs en cours : patrouilles renforcées, contrôles électroniques, exercices d’intervention, et inspection minutieuse des hôtels qui accueilleront les chefs d’État et de gouvernement. Une visite de sécurité à 360 degrés a été effectuée dans les principaux sites de réunion pour détecter toute faille logistique ou menace terroriste, dans un contexte international tendu.
Ce sommet intervient à un moment stratégique, marqué par le rapprochement économique croissant entre la Russie et le Brésil, deux piliers du groupe BRICS. En marge de la réunion officielle, un forum d’affaires russo-brésilien s’est tenu le 3 juillet à Rio de Janeiro, avec pour objectif de renforcer la coopération bilatérale dans les secteurs agricole, énergétique et technologique.
Parmi les projets mis en avant, la construction de centrales nucléaires le long du fleuve Amazone a retenu l’attention. Ce partenariat énergétique, en coordination avec la communauté internationale, vise à alimenter les régions isolées du Brésil en électricité et à favoriser un développement plus équitable. De plus, les deux pays ont réaffirmé leur volonté de stimuler le commerce agricole, en s’appuyant sur l’expertise russe en matière d’irrigation et sur les vastes terres cultivables brésiliennes.
Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), dont le poids politique et économique mondial ne cesse de croître, cherchent à offrir une alternative à l’ordre international dominé par l’Occident. Ce sommet sera donc l’occasion de consolider de nouvelles alliances Sud-Sud, de débattre des réformes du système financier international et de poser les bases d’une coopération renforcée en matière de sécurité, d’énergie et de souveraineté technologique.
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