1. Kenya : 16 morts et plus de 400 blessés lors des manifestations du 25 juin
  2. « Nou pa ka kontinye konsa » : Jacky Lumarque lance le Kongrè Patriyotik pou Sovtaj Nasyonal
  3. Le Royaume-Uni s’équipe à nouveau pour le nucléaire : achat de F-35 aux États-Unis
  4. Assassinat de Jovenel Moïse : Claude Joseph parle de 20 millions de dollars et nie toute implication
  5. Haïti : Fuite de soldats avec armes de guerre, l’armée en alerte
  6. Haïti : le Conseil Présidentiel valide une révision du Code pénal et lance le référendum constitutionnel
  7. Soudan : une frappe sur un hôpital fait 40 morts, l’OMS s’indigne
  8. Paris réclame sa part des milliards du G7 pour l’Ukraine
  9. Julius Maada Bio prend les rênes de la CEDEAO au cœur des défis ouest-africains
  10. Côte d’Ivoire : Gbagbo et Thiam unissent leurs forces pour défier leur exclusion électorale
  11. Trump hausse le ton : 5 % du PIB pour l’OTAN… sauf pour les États-Unis
  12. Clinton charge Netanyahou : « Il alimente la guerre pour rester éternellement au pouvoir »
  13. Khamenei se prépare au pire : des successeurs déjà désignés selon le New York Times
  14. Trump prône la diplomatie, mais prévient : « L’Amérique est prête à frapper fort »
  15. Sécurité, diaspora et diplomatie : Haïti et les États-Unis relancent le dialogue
  16. Kenya : un policier arrêté après une bavure choquante lors des manifestations
  17. Cap-Haïtien : Des millions de dollars générés… mais la mairie ne voit rien
  18. AES : les chefs d’État du Sahel font bloc à Bamako
  19. Gérard Araud recadre le débat : « L’Iran ne fabrique pas la bombe » selon les renseignements occidentaux
  20. Crise Israël-Iran : Berlin soutient Israël, Merz parle de "sale boulot pour nous tous"
  21. Lavrov et l’Indonésie resserrent leurs liens autour des BRICS et de la sécurité régionale
  22. Washington prend ses distances face aux ambitions de Netanyahou sur l’Iran
  23. Un juge fédéral force l'administration Trump à rétablir des fonds NIH supprimés pour motifs discriminatoires
  24. Trump claque la porte du G7 et étrille Macron : « Il se trompe toujours »
  25. Main-d’œuvre nord-coréenne en renfort : Moscou et Pyongyang scellent un pacte stratégique

Accueil    Rubrique    SOCIÉTÉ

SOCIÉTÉ

Claude Joseph : Entre dette historique et choix migratoires, l’appel du Parti EDE à une révision urgente

Par LE TERRITORIAL    07 Juin 2025   

Partager
image

Alors que les États-Unis ont décidé d’interdire l’entrée sur leur territoire à des ressortissants haïtiens, le Parti EDE appelle Washington à reconsidérer cette mesure en tenant compte des responsabilités historiques et du contexte socio-économique critique d’Haïti.



Port-au-Prince, 7 juin 2025 – Une onde de choc secoue les relations diplomatiques haïtiano-américaines après l’annonce d’une interdiction d’entrée sur le territoire américain visant les ressortissants haïtiens, mesure en vigueur depuis le 5 juin. En réaction, le Parti Les Engagés pour le Développement (EDE), par la voix de Claude Joseph et Claude Édouard, exhorte le Secrétaire d’État américain Marco Rubio à réviser cette décision, jugée injuste, inopportune et contraire aux principes d’humanité et de coopération entre les peuples.

Dans une lettre officielle envoyée depuis Port-au-Prince, le parti EDE salue initialement l’inscription par les États-Unis des groupes armés « Viv Ansanm » et « Gran Grif » sur la liste des organisations terroristes. Toutefois, il condamne avec fermeté la généralisation migratoire qui pénalise indistinctement les Haïtiens, y compris ceux qui vivent légalement aux États-Unis ou qui fuient des conditions extrêmes d’insécurité et de pauvreté en Haïti.

L’argument majeur du Parti EDE repose sur une vérité historique souvent négligée dans les cercles de décision à Washington : la dette d’« indépendance » imposée à Haïti par la France en 1825, avec le soutien tacite de grandes puissances comme les États-Unis, a empêché le pays de se développer durablement. Cette dette coloniale, combinée à l’exploitation économique occidentale, a privé Haïti de ressources vitales pour son éducation, ses infrastructures et son système de santé.

Pour EDE, cette dette historique explique largement les taux élevés de dépassement de visas relevés par les autorités américaines (plus de 31 % pour les visas B1/B2). Ces chiffres, loin d’exprimer une fraude volontaire, traduisent avant tout une détresse migratoire issue d’une histoire injuste, où Haïti a été appauvri puis criminalisé.

La lettre du Parti EDE met également en garde contre les effets pervers d’une mesure globale : en restreignant l’accès légal, les États-Unis pourraient favoriser les réseaux de trafic humain et pousser davantage de migrants vers des routes clandestines, voire mortelles. Le parti plaide pour une approche différenciée, respectueuse des droits humains, distinguant les cas réguliers des cas à risque.

En parallèle, les dirigeants du Parti EDE invitent les États-Unis à bâtir des ponts au lieu de murs, à travers une coopération renforcée, un dialogue ouvert, et surtout, une reconnaissance des injustices historiques. Ils appellent également à une réflexion sur des réparations symboliques et structurelles pour aider le peuple haïtien à retrouver sa dignité et son autonomie.

Cet appel met l’administration américaine face à un dilemme moral et stratégique. Peut-on lutter contre l’insécurité tout en punissant ceux qui en sont les premières victimes ? Peut-on parler de démocratie, tout en fermant la porte à un peuple qui paie encore aujourd’hui le prix de son combat pour la liberté ?

En réaffirmant leur engagement pour des relations constructives entre Haïti et les États-Unis, Claude Joseph et Claude Édouard demandent à ce que les décisions migratoires soient prises à la lumière de l’histoire, du droit international, et de la dignité humaine.

image

image

image

Partager
image

LE TERRITORIAL

Le Territorial, média en ligne novateur, transcende les frontières de l'information en proposant une expérience unique.

Laisser un commentaire


aucun commentaire pour l'instant
Lire aussi
VIVRE SA VILLE