Après sa victoire au caucus de l'Iowa, l'ex-président Donald Trump affronte un autre défi judiciaire mardi. Cette fois, il comparaît pour déterminer le montant qu'il doit à l'écrivaine E Jean Carroll, suite à ses dénégations d'agression sexuelle dans les années 1990. Les témoignages s'annoncent tendus dans cette deuxième phase du combat juridique.
Après une récente victoire au caucus de l'Iowa, Donald Trump se retrouve une fois de plus devant les tribunaux, cette fois pour un nouveau volet de la contestation judiciaire initiée par l'écrivaine E Jean Carroll. La journée de mardi marquera le début du procès visant à déterminer le montant que l'ex-président doit à Carroll pour ses dénégations d'agression sexuelle dans les années 1990.
En mai dernier, un jury avait déjà accordé à Carroll 5 millions de dollars après avoir conclu que Trump l'avait agressée sexuellement en 1996, puis diffamée en 2022 en prétendant qu'elle avait inventé l'affaire. Cependant, la question de savoir combien Trump doit spécifiquement pour ses déclarations en tant que président restait en suspens.
Le nouveau jury, dont la sélection commence mardi, se concentrera uniquement sur cette question financière. Les déclarations d'ouverture, prévues dans l'après-midi, marqueront le début d'une phase cruciale de ce litige complexe.
Bien que Trump prévoit de témoigner, le juge a imposé des limites strictes sur le sujet. Les avocats ne peuvent pas aborder des sujets tels que les commentaires de Trump pendant la campagne électorale ni suggérer des motifs politiques ou financiers chez Carroll.
Malgré ses démêlés judiciaires, Trump reste en tête des sondages pour les primaires présidentielles de 2024. Sa présence continue au tribunal, avec quatre autres affaires pénales en cours, suscite des questions sur l'impact potentiel de ces procédures sur sa future carrière politique. La journée de mardi marque un nouveau chapitre dans le combat légal de Trump, avec des implications qui dépassent le cadre du tribunal et résonnent dans le paysage politique américain.
Source: AP
Crédit photo : Eduardo Munoz Alvarez
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