Une note interne révélée par la presse américaine le 14 avril indique que l’administration Trump prépare une réduction massive du budget alloué au département d’État, aux organisations internationales et à l’aide humanitaire, remettant en question l’engagement traditionnel des États-Unis dans la coopération multilatérale.



D’après les informations fuitées, la Maison-Blanche envisagerait de réduire de près de 50 % les fonds destinés à la diplomatie américaine. Cette mesure impacterait directement les contributions versées par les États-Unis à des institutions clés comme l’Organisation des Nations unies (ONU), l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et plusieurs agences internationales chargées de l’aide humanitaire, de la santé mondiale, de l’éducation et du développement durable.

Cette réorientation budgétaire reflète la volonté de l’administration Trump de redéfinir les priorités diplomatiques du pays, avec une approche axée sur l’intérêt national, souvent au détriment des engagements multilatéraux historiques. En s’attaquant aux organisations internationales, le gouvernement américain cherche à réduire ses dépenses extérieures et à repositionner son rôle dans les affaires mondiales, au risque de fragiliser l’architecture de la coopération internationale.

Les conséquences potentielles de cette réduction de financement suscitent déjà l’inquiétude des partenaires des États-Unis et des acteurs humanitaires mondiaux. De nombreuses missions critiques, comme la réponse aux crises sanitaires, l’accueil des réfugiés ou encore le maintien de la paix dans les zones de conflit, pourraient être compromises.

Dans un contexte mondial marqué par des urgences humanitaires croissantes, cette décision, si elle est confirmée, pourrait entraîner un affaiblissement considérable de l’impact des institutions multilatérales et isoler davantage les États-Unis sur la scène internationale.