L’Ivoirienne Eudoxie Kouablan vient de clôturer une performance culinaire de 10 jours sans interruption, battant le précédent record détenu par la cheffe haïtienne Leen. Une fierté pour l’Afrique de l’Ouest, un hommage vibrant à la gastronomie et à la résilience des femmes africaines.
Dans une ambiance survoltée, portée par les chants, les danses et les encouragements du peuple ivoirien, la cheffe Eudoxie Kouablan a bouclé, ce samedi 2 août, une odyssée culinaire sans précédent : 10 jours de cuisine ininterrompue à la place de la Paix de Bouaké. Un exploit à couper le souffle qui pourrait bientôt figurer dans le prestigieux Guinness World Records.
Ce record, en attente de validation officielle, surpasse les 192 heures (soit 8 jours) établies récemment à Paris par la cheffe haïtienne Leen, jusqu’alors détentrice du record mondial de cuisine en continu. Respectant scrupuleusement toutes les normes imposées par le Guinness Book — de la prise de pauses réglementaires à la préparation de mets consommables par le public — Eudoxie Kouablan a fait preuve d’endurance, de passion et d’un professionnalisme hors norme.
Cet exploit n’est pas seulement une performance physique ou technique, c’est un acte militant et culturel. Dans un monde où la cuisine est trop souvent réduite à un rôle secondaire dans le patrimoine, Eudoxie hisse l’art culinaire africain au rang de discipline héroïque. Elle offre aussi, par son geste, une réponse pleine d’espoir après l’échec de la tentative de Zeinab Bancé, qui avait suscité une grande attente au sein de la jeunesse ouest-africaine.
La place de la Paix à Bouaké s’est transformée en véritable sanctuaire de la solidarité : des centaines de personnes ont fait le déplacement chaque jour, partageant les plats, apportant du soutien moral, et immortalisant ce moment historique. Des mets traditionnels aux recettes revisitées, Eudoxie a fait de chaque plat une célébration de la diversité culinaire ivoirienne.
En battant le record de Leen, la cheffe haïtienne qui avait déjà impressionné le monde avec ses huit jours de cuisine ininterrompue, Eudoxie Kouablan inscrit son nom dans une lignée de femmes africaines puissantes qui réinventent les limites du possible, tout en tissant des ponts culturels entre Haïti et la Côte d’Ivoire.
Le monde entier attend désormais la confirmation du Guinness, mais une chose est certaine : la cheffe Eudoxie Kouablan a déjà conquis les cœurs. Elle a prouvé que la cuisine est bien plus qu’un art : c’est un acte de foi, un marathon d’amour, une mémoire vivante.
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