Les dirigeants européens, tout en saluant les efforts diplomatiques de Donald Trump, ont averti que toute négociation avec la Russie ne pourrait avoir lieu qu’après l’instauration d’une véritable trêve, afin de préserver les intérêts vitaux de l’Ukraine et de l’Europe en matière de sécurité.
Dans une déclaration conjointe publiée à Bruxelles, la présidente de la Commission européenne et les chefs d’État et de gouvernement de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Pologne, de la Finlande et du Royaume-Uni ont affirmé que la paix ne peut être envisagée au prix de la souveraineté ukrainienne. Bien que Londres ne soit plus membre de l’Union européenne, sa participation à cette déclaration illustre la convergence stratégique transatlantique sur la gestion du conflit.
Les signataires insistent sur un triptyque jugé incontournable pour toute sortie de crise : une diplomatie active, un soutien militaire et économique renforcé à l’Ukraine et une pression accrue sur la Fédération de Russie. Selon eux, céder à la précipitation diplomatique risquerait de légitimer les gains territoriaux obtenus par la force et d’encourager de nouvelles violations du droit international.
Ce message commun marque une volonté de maintenir un front uni face au Kremlin, alors que la guerre en Ukraine continue de remodeler les équilibres géopolitiques mondiaux. Pour les Européens, l’heure est à la fermeté, mais aussi à la préparation minutieuse du terrain diplomatique, afin que la paix, lorsqu’elle adviendra, soit à la fois juste et durable. L’UE et ses alliés se disent prêts à travailler avec Washington pour explorer les voies d’un règlement pacifique, mais dans un cadre qui garantisse la sécurité du continent et la stabilité régionale.
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