Lina Maria Orovio-Hernandez, une ressortissante colombienne en situation irrégulière depuis plus de 20 ans, accusée d’avoir volé une identité, perçu des aides sociales, et voté illégalement aux États-Unis.
Une affaire retentissante secoue le Massachusetts : Lina Maria Orovio-Hernandez, 59 ans, ressortissante colombienne vivant illégalement aux États-Unis, a été inculpée par un grand jury fédéral à Boston pour vol d’identité aggravé, fraude électorale et escroquerie aux prestations fédérales.
Selon les détails publiés par le ministère de la Justice, Orovio-Hernandez aurait vécu aux États-Unis pendant plus de deux décennies sous une fausse identité, qu'elle aurait utilisée pour obtenir frauduleusement près de 400 000 dollars d’aides gouvernementales : 259 589 $ en assistance au logement (Section 8), 101 257 $ en prestations de sécurité sociale pour invalidité (SSDI), 43 348 $ en coupons alimentaires (SNAP)
Elle aurait également obtenu une Real ID du Massachusetts, huit autres pièces d'identité émanant d'autres États, et aurait même tenté de se procurer un passeport américain avec cette identité volée.
L’acte d’accusation inclut également une charge de fraude électorale, Orovio-Hernandez ayant prétendument enregistré une fausse inscription électorale en janvier 2023 avant de voter lors de l’élection présidentielle de novembre 2024. Des caméras de surveillance l’auraient filmée portant un autocollant "I voted" (J’ai voté) dans une banque le jour du scrutin.
Elle fait désormais face à plusieurs chefs d’accusation fédéraux : fausse déclaration d’un numéro de sécurité sociale; fausse déclaration dans une demande de passeport; vol d’identité aggravé; réception frauduleuse de fonds publics; enregistrement électoral frauduleux; vote illégal
Si elle est reconnue coupable, Lina Maria Orovio-Hernandez risque jusqu’à 10 ans de prison fédérale et jusqu’à 250 000 dollars d’amende par chef d’accusation, suivis d’une expulsion automatique du territoire américain.
Cette affaire relance le débat national sur la sécurité des systèmes d'identification, les contrôles d'accès aux aides sociales et la régulation du processus électoral dans le contexte des politiques migratoires actuelles. Les autorités locales et fédérales affirment renforcer leurs mécanismes de vérification à l’approche des prochaines élections.
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