L’administration Healey critiquée pour avoir laissé un délinquant sexuel expulsé revenir sur le territoire
Un migrant illégal originaire du Salvador, précédemment expulsé des États-Unis après avoir été condamné pour viol sur mineur, a été autorisé à revenir et vivre dans le Massachusetts, selon des déclarations choquantes du directeur par intérim de l’ICE, Todd Lyons. L’individu a été localisé juste en face d’un terrain de jeu pour enfants, un fait qui suscite l’indignation croissante à l’encontre de la gouverneure démocrate Maura Healey.
Malgré les affirmations de la gouverneure selon lesquelles le Massachusetts ne serait pas un “État sanctuaire”, plusieurs responsables de l'immigration affirment le contraire. « L’État agit clairement comme un sanctuaire », a déploré Todd Lyons lors d’une conférence. Il pointe du doigt une incohérence dans les politiques sécuritaires, alors que certaines agences locales cherchent à collaborer avec l’ICE, mais sont freinées au niveau de l’administration centrale.
« Nous avons des forces de l’ordre locales qui veulent nous remettre des personnes recherchées pour meurtre ou condamnées pour des crimes sexuels graves, comme ce délinquant enregistré dans le système de probation du Massachusetts. Pourquoi ne pas nous le livrer ? », s’interroge Lyons, visiblement frustré par l’inaction des autorités étatiques.
Le cas spécifique du Salvadorien, condamné dans son pays pour des crimes sexuels sur mineurs et expulsé une première fois, met en lumière des failles graves dans la gestion des cas de récidivistes étrangers. Ce dernier, malgré son statut de criminel expulsable, a pu revenir et s’installer à proximité immédiate d’enfants, au vu et au su des autorités.
La mairesse de Boston, Michelle Wu, qui dirige une ville officiellement sanctuaire, n’a pas encore répondu aux critiques concernant le laxisme perçu des politiques locales en matière d’immigration. Le débat refait surface alors que des voix républicaines et démocrates appellent à une meilleure coordination entre les États, les municipalités et le gouvernement fédéral.
Ce scandale intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la sécurité publique, de l’immigration illégale et du statut des villes sanctuaires, particulièrement dans des États démocrates comme le Massachusetts. Pour les familles locales, l’inquiétude grandit : comment un criminel sexuel expulsé a-t-il pu revenir vivre librement, à deux pas de leurs enfants ?
Laisser un commentaire