Le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenča, alerte sur la gravité de la crise haïtienne, alors que plus de 90 % de la capitale est contrôlée par des gangs armés et que l’État est en déroute.



Miroslav Jenča, haut responsable onusien chargé des Amériques, a exprimé une vive inquiétude face à la dégradation dramatique de la situation en Haïti. Selon lui, les gangs armés contrôlent désormais plus de 90 % de Port-au-Prince, plongeant la population dans un climat de terreur généralisée. L’absence d’autorité étatique est criante, tandis que les violences affectent tous les pans de la vie quotidienne.

Jenča appelle la communauté internationale à une action urgente et coordonnée, avant que la situation ne devienne irréversible. Cette mise en garde intervient alors que le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé, évoque des élections sans avoir posé les bases sécuritaires nécessaires pour les organiser, en dépit de sa position à la tête du CSPN. Le chaos persiste, et l’inaction pourrait s’avérer fatale.