Entre janvier et juin 2025, plus de 3 141 personnes ont été tuées en Haïti, selon un rapport alarmant de l’ONU. L’organisation craint une propagation régionale de la violence si rien n’est fait pour enrayer l’emprise des gangs.
Le constat est glaçant. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, au moins 3 141 personnes ont été tuées en Haïti entre le 1er janvier et le 30 juin 2025, dans un climat de violence généralisée imposé par des gangs lourdement armés.
Ravina Shamdasani, porte-parole de l’institution, a présenté ce vendredi à Genève un rapport accablant sur la situation, qualifiant la détérioration sécuritaire de “menace grave pour la stabilité régionale”, alors que certains pays voisins commencent à enregistrer des impacts indirects.
L’ONU appelle à une intervention urgente et coordonnée de la communauté internationale pour éviter un effondrement total de l’État haïtien et contenir une crise sécuritaire aux répercussions potentielles sur toute la région caribéenne.
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