Après plus de 40 jours de détention aux États-Unis, l’animateur culturel et influenceur Hervé Laplante, connu du grand public sous le pseudonyme “Laplanta”, a été officiellement expulsé ce mercredi 16 juillet 2025 vers Haïti par les autorités américaines.
La nouvelle, longtemps pressentie mais jamais confirmée jusqu’à aujourd’hui, est désormais officielle : le gouvernement américain, via son agence de l'immigration ICE, a procédé à la déportation de Hervé Laplante, personnalité très suivie sur les réseaux sociaux et figure bien connue de la diaspora haïtienne.
Laplanta, arrêté sur le territoire américain le 28 mai 2025 lors d’une opération ciblée de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), avait été placé en centre de détention pour séjour irrégulier. Son cas a rapidement pris une ampleur médiatique considérable, avec des appels à sa libération venant de ses fans et de certaines figures publiques haïtiennes.
Selon plusieurs sources concordantes, Hervé Laplante a atterri ce matin à l’aéroport international du Cap-Haïtien, à bord du premier vol de déportation en provenance des États-Unis, siège 78. Le vol transportait plus de 100 migrants haïtiens, dont 45 officiellement inscrits comme déportés en situation irrégulière.
La présence de l’influenceur dans ce vol suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux, où ses partisans dénoncent le traitement réservé aux ressortissants haïtiens, jugé inégal par rapport à d’autres communautés. “Laplanta, c’est pas juste un influenceur, c’est une voix de la culture haïtienne dans la diaspora. Cette déportation est un choc”, a réagi un internaute sur X (ex-Twitter).
Du côté des autorités américaines, cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’intensification des politiques d’expulsion menées depuis la signature de la loi BBB ("Big Beautiful Bill") par le président Donald Trump. Cette loi renforce les moyens de l’ICE et accélère les procédures de reconduite à la frontière pour les étrangers sans statut migratoire régulier.
Le dossier de Laplanta symbolise donc le durcissement du climat migratoire aux États-Unis, où même les profils médiatisés et populaires ne sont plus à l’abri de mesures d’éloignement.
Reste à voir comment la société haïtienne accueillera le retour de cette personnalité publique, et si le gouvernement haïtien interviendra dans la suite de cette affaire qui soulève, une fois de plus, la question du traitement réservé aux migrants haïtiens dans les politiques américaines d’immigration.
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