Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, accuse les puissances impérialistes de manœuvrer pour diviser l’Alliance des États du Sahel (AES), en incitant un de ses membres à trahir les autres. Une mise en garde forte prononcée à Ouagadougou, lors de la première interprétation de l’hymne commun de l’AES.



À l’occasion d’une cérémonie symbolique marquant la première interprétation de l’hymne de l’Alliance des États du Sahel (AES) à Ouagadougou, Ibrahim Traoré a pris la parole pour dénoncer les ingérences étrangères : selon lui, « les forces impérialistes cherchent à pousser un des pays membres à trahir les deux autres ».

Le chef de l’État burkinabè a accusé ces puissances de vouloir empêcher le renforcement de l’alliance entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, un bloc qui s’affirme de plus en plus sur la scène géopolitique africaine. « Ils convoitent nos ressources et craignent notre unité », a-t-il affirmé, appelant les peuples sahéliens à « rester vigilants et à poursuivre la lutte pour leur souveraineté ».

Malgré les pressions extérieures, Traoré a assuré que l’AES continuera son développement commun, portée par la détermination de ses citoyens à reprendre le contrôle de leur destin.