Dans un discours empreint de gravité à l’Académie navale d’Annapolis, le vice-président américain J.D. Vance a admis un tournant historique : la puissance des États-Unis est désormais contestée par des rivaux majeurs comme la Chine et la Russie. Une déclaration qui marque une rupture stratégique assumée par l’administration Trump.
Face aux jeunes diplômés de l’Académie navale d’Annapolis, J.D. Vance a dressé un constat sans détour : la domination mondiale des États-Unis appartient au passé. Selon le vice-président, les années qui ont suivi la Guerre froide ont vu Washington s’endormir sur ses lauriers, convaincu d’un leadership indiscutable sur terre, en mer, dans les airs, l’espace et le cyberespace.
Mais cette « primauté américaine », a-t-il averti, est désormais menacée par des puissances affirmées, notamment la Chine et la Russie. Ces nations, a-t-il dit, « cherchent à nous surpasser dans tous les domaines, des chaînes d’approvisionnement à l’orbite terrestre basse ».
La nouvelle doctrine, portée par l’administration Trump, rompt avec des décennies d’interventionnisme : fin des “missions indéfinies”, recentrage sur les intérêts stratégiques directs, et retrait progressif du soutien militaire en Ukraine et à Israël.
Trump entend privilégier la négociation économique et diplomatique, y compris dans les conflits en cours à Gaza et en Ukraine. Il propose même une reconstruction de Gaza à vocation touristique, après un projet de relocalisation des Palestiniens. Une vision qui suscite autant de polémiques que de promesses de rupture.


































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