L’internationale ivoirienne Kariata Diaby marque l’histoire du basketball africain féminin en rejoignant la prestigieuse WNBA avec l’équipe du Connecticut Sun. À 29 ans, elle devient la deuxième joueuse ivoirienne à fouler les parquets de la meilleure ligue de basketball féminin au monde, suivant les traces de Christelle N’Garsanet.

C’est une page glorieuse qui s’écrit pour le basketball féminin africain. Kariata Diaby, ancienne MVP du championnat de France, a fait ses débuts dans la WNBA avec le Connecticut Sun, disputant son deuxième match ce mardi 21 mai 2025. À 29 ans, la solide intérieure ivoirienne incarne l’aboutissement d’une décennie de travail acharné, de talent et de détermination.

Formée en Côte d’Ivoire avant d’exploser sur la scène européenne, notamment en Ligue Féminine de Basketball française, Kariata Diaby a longtemps fait parler d’elle par ses performances dominantes dans la raquette, sa lecture de jeu, sa combativité et son leadership. Sa régularité lui a valu le titre de MVP de la saison en France, ouvrant la porte d’une reconnaissance internationale méritée.

En intégrant la WNBA, elle devient une ambassadrice du basketball ivoirien et plus largement africain, dans une ligue où les places sont rares et les exigences immenses. Elle déclare avec émotion : « Rejoindre la WNBA, c’est une fierté parce que c’est la meilleure ligue au monde. » Une phrase lourde de sens pour toutes les jeunes filles africaines rêvant d’atteindre les sommets du sport professionnel.

Le défi est de taille pour Kariata Diaby, qui doit désormais s’adapter à la vitesse et à l’intensité du jeu américain, radicalement différent du style européen. Mais sa résilience et son expérience pourraient faire d’elle une pièce maîtresse dans la rotation du Connecticut Sun au fil de la saison.

Avec son entrée remarquée en WNBA, Kariata Diaby confirme son statut de nouvelle star du basketball féminin africain, prête à rayonner sur la scène mondiale. Une trajectoire inspirante, un symbole de fierté nationale pour la Côte d’Ivoire et un pas de plus vers une plus grande visibilité du sport féminin africain à l’échelle internationale.