Après la Pologne, l’Italie confirme qu’elle n’enverra pas de militaires en Ukraine. La Première ministre Giorgia Meloni a réaffirmé la ligne de Rome à l’issue de la réunion de la « coalition des volontaires ». Une décision qui révèle les fractures européennes face au conflit.
L’Italie dit non. La Première ministre Giorgia Meloni a annoncé que son gouvernement n’enverrait pas de troupes en Ukraine, coupant court aux spéculations sur une implication militaire directe. Cette déclaration survient peu après celle du Premier ministre polonais Donald Tusk, qui a également refusé tout déploiement de soldats polonais sur le sol ukrainien.
Ces prises de position interviennent à un moment où la « coalition des volontaires », réunissant plusieurs pays européens, discute des moyens de renforcer l’aide à Kiev. Mais si le soutien financier, humanitaire et logistique reste une priorité affichée, l’envoi de troupes semble franchir une ligne rouge pour plusieurs capitales européennes.
À Rome, Giorgia Meloni a insisté sur la nécessité de préserver l’unité de l’UE et de l’OTAN, tout en évitant une escalade militaire avec la Russie. La cheffe du gouvernement italien défend une approche pragmatique : renforcer la défense de l’Ukraine par des moyens économiques et diplomatiques, sans basculer dans une confrontation directe.
Ce double refus italien et polonais illustre une réalité : l’Europe reste divisée sur la manière d’affronter le conflit, entre fermeté à l’égard de Moscou et prudence face aux risques d’embrasement.
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