La députée démocrate Yvette D Clarke, issue de la diaspora caribéenne, appelle l'administration Biden à refuser les politiques d'immigration de l'ère Trump proposées par les républicains dans le cadre des négociations sur le programme d'aide supplémentaire.
La députée démocrate caribéenne et américaine, Yvette D Clarke, élève sa voix contre les politiques d'immigration de l'ère Trump actuellement envisagées par les républicains dans les négociations du Congrès sur le programme d'aide supplémentaire. Clarke, fille d'immigrants jamaïcains et vice-présidente du Congressional Black Caucus, exhorte l'administration Biden à rejeter ces politiques, les qualifiant d'inhumaines et inefficaces.
"Alors que les républicains du Congrès, une fois de plus, rançonnent le Congrès pour forcer l'adoption de leurs exigences politiques cruelles, insensibles et profondément impopulaires, j’exhorte le président Biden à refuser de se plier à leurs ultimatums", déclare Clarke, représentante du 9e district du Congrès à Brooklyn.
La députée souligne la nécessité d'une réforme globale et humaine du système d'immigration américain, rejetant les propositions des républicains qu'elle qualifie de "mauvaise foi". Elle insiste sur le respect du droit international et la préservation de la dignité des familles de migrants.
Le sénateur Alex Padilla et Nanette Barragán, tous deux de Californie, se joignent également à l'appel, exprimant leur profonde préoccupation quant à l'éventualité de la réintroduction des politiques d'immigration de l'ère Trump. Ils mettent en garde contre la création d'un dangereux précédent en cédant à des changements politiques permanents en échange d'une aide ponctuelle.
L'administration Biden et le Congrès sont sous pression pour des restrictions accrues sur le système d'asile américain, une proposition contestée dans le cadre des négociations sur le programme d'aide supplémentaire. La députée Clarke rappelle l'importance de préserver les principes d'humanité et de dignité dans les politiques d'immigration américaines. De nombreux migrants concernés proviennent de pays caribéens, notamment Cuba, Haïti, le Venezuela et le Guatemala.
Source : Jamaïca Observer
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