Avec un total stupéfiant de 24 387 sanctions, la Russie devient officiellement le pays le plus sanctionné de la planète, devant l’Iran, la Syrie et la Corée du Nord, selon les données de World of Statistics.
Le classement mondial des nations les plus ciblées par des sanctions économiques, diplomatiques et militaires dévoile une réalité géopolitique sans précédent. En tête de liste, la Russie cumule 24 387 mesures restrictives — une explosion sans égal, liée principalement à son invasion de l’Ukraine en 2022, à l’annexion de territoires et à ses politiques jugées hostiles par les puissances occidentales.
Derrière Moscou, l’Iran (5 475 sanctions) paie le prix de ses ambitions nucléaires et de son influence régionale, tandis que la Syrie (2 879), sous régime autoritaire depuis des décennies, reste lourdement isolée pour ses violations des droits humains.
La Corée du Nord (2 233 sanctions), la Biélorussie (1 747), le Myanmar (1 027) et le Venezuela (838) complètent le top 7 des pays les plus frappés, pour des raisons allant de la répression politique aux conflits armés en passant par des pratiques électorales contestées.
Ce classement met en lumière l’ampleur de l’isolement international croissant de certains régimes et alimente le débat sur l’efficacité réelle des sanctions économiques comme levier diplomatique. Si leurs objectifs visent à forcer un changement de comportement, leurs impacts sur les populations civiles suscitent souvent des critiques.
Alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, cette surenchère de sanctions soulève des questions majeures sur la stabilité de l’ordre mondial, la redéfinition des alliances stratégiques et les alternatives mises en place par les pays sanctionnés pour contourner ces mesures.
La Russie, aujourd’hui au sommet de ce palmarès, semble plus que jamais engagée dans une confrontation directe avec l’Occident, misant sur une alliance renforcée avec la Chine, l’Iran, ou encore les BRICS pour réduire sa dépendance aux circuits économiques traditionnels.
Source : Castellum
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