Les États-Unis franchissent un cap : l’administration Trump vient de classer officiellement les gangs haïtiens Viv Ansanm et Baz Gran Grif comme des organisations terroristes. Une décision annoncée par le secrétaire d’État Marco Rubio et qui ouvre la voie à de lourdes sanctions contre leurs membres et leurs financeurs.
Comme annoncé en avant-première par notre rédaction, les États-Unis viennent de désigner officiellement les groupes armés haïtiens Viv Ansanm et Baz Gran Grif comme des organisations terroristes. C’est le secrétaire d’État américain Marco Rubio qui a confirmé la nouvelle ce vendredi, marquant ainsi un tournant majeur dans la politique américaine envers la crise sécuritaire en Haïti.
Cette désignation ouvre la voie à une série de sanctions ciblées, tant contre les chefs de gang que contre ceux qui financent et soutiennent ces réseaux criminels. Selon nos informations, les sanctions incluront le gel des avoirs, des interdictions de voyage et des poursuites pénales potentielles aux États-Unis.
Des émissaires américains avaient informé le président du Conseil présidentiel de transition (CPT) ainsi que le Premier ministre de facto Didier Fils-Aimé de cette décision dès mardi dernier, lors d’une réunion confidentielle à Port-au-Prince. Washington exige désormais des actions concrètes de la part des autorités haïtiennes pour désarmer ces groupes, démanteler leurs réseaux financiers et collaborer activement avec les agences internationales de sécurité.
Cette annonce intervient dans un contexte explosif, alors que les gangs contrôlent une grande partie de la capitale haïtienne, paralysent les activités économiques et provoquent un déplacement massif de la population. La communauté internationale, jusque-là critiquée pour son inaction, semble enfin vouloir adopter une approche plus musclée face à la montée de l’extrémisme armé en Haïti.
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