Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a félicité le commandant en chef de l’armée libanaise, Joseph Aoun, et le gouvernement pour leurs efforts visant à désarmer le Hezbollah et renforcer les forces armées. Il promet une aide américaine, mais uniquement si Beyrouth respecte la résolution 1701 de l’ONU, alors que les frappes israéliennes compliquent la stabilisation sécuritaire.



Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a salué ce vendredi les initiatives du commandant en chef de l’armée libanaise, Joseph Aoun, ainsi que du gouvernement libanais, pour tenter de désarmer le Hezbollah et renforcer l’armée nationale libanaise (LAF). Cette déclaration intervient après les critiques émises par l’homme d’affaires Tom Barrack, qui avait mis en doute la capacité des autorités de Beyrouth à réduire l’influence du mouvement chiite armé.

Rubio, figure influente du gouvernement américain, a toutefois assorti son soutien d’une condition claire : l’aide financière américaine sera tributaire du respect strict de la résolution 1701 des Nations unies, qui impose le désarmement des groupes armés non étatiques et la présence exclusive de l’armée libanaise au sud du pays.

Cette prise de position survient alors que la situation sécuritaire au Liban reste fragile. Les frappes israéliennes dans le sud perturbent le déploiement de l’armée libanaise et compliquent la mise en œuvre des engagements internationaux. Malgré ces obstacles, Rubio s’est dit confiant dans la capacité du général Joseph Aoun à consolider l’autorité de l’État et à réduire progressivement la marge de manœuvre militaire du Hezbollah.

Pour Washington, la stabilisation du Liban et la consolidation de ses institutions sécuritaires restent un enjeu clé dans un contexte régional marqué par les tensions israélo-libanaises et la rivalité Iran–États-Unis. Le soutien américain pourrait être décisif pour l’armée libanaise, confrontée à un manque criant de ressources face aux milices armées mieux financées et mieux équipées.