Le juge Al Duniel Dimanche a émis des mandats de comparution à l'encontre de plusieurs anciens dirigeants haïtiens, dont les ex-présidents Michel Martelly et Jocelerme Privert, dans le cadre d'une enquête sur des allégations de corruption liées au Centre National des Équipements (CNE). Les chefs d'accusation comprennent la complicité de corruption, le trafic d'influence, le détournement de biens publics et l'usurpation de fonction.
Le système judiciaire haïtien est en ébullition alors que le juge Al Duniel Dimanche a délivré des mandats de comparution contre une trentaine d'anciens dirigeants, dont des ex-présidents, premiers ministres et ministres. Cette action fait suite à leur refus de répondre à une convocation pour une comparution prévue le 5 janvier 2024, dans le cadre d'une enquête sur des faits présumés de corruption liés au Centre National des Équipements (CNE).
Parmi les personnalités visées, on compte les ex-présidents Michel Martelly et Jocelerme Privert, ainsi que les anciens premiers ministres Laurent Lamothe, Evans Paul, Enex Jean-Charles et Jean Henry Céant. Des ex-ministres, dont Florence Duperval Guillaume et Jacques Rousseau, sont également concernés par ces mandats. Les chefs d'accusation, allant de la complicité de corruption au détournement de biens publics, sont le résultat des révélations de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) d'Haïti, qui avait soumis 11 rapports d'enquête en novembre dernier, mettant en lumière des affaires de corruption impliquant des milliards de gourdes. L'issue de ces procédures judiciaires pourrait avoir d'importantes implications politiques et juridiques pour ces anciens dirigeants.



































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