Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou accepte une prolongation du cessez-le-feu, mais avec des conditions strictes, y compris la suspension de l’aide humanitaire à Gaza.
Le 2 mars, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accepté de prolonger le cessez-le-feu temporaire à Gaza pendant les périodes du Ramadan et de la Pâque juive. Cette décision fait suite à une proposition de l'envoyé de l'ex-président américain Donald Trump, Steve Witkoff. Toutefois, cette prolongation est conditionnée à la libération de la moitié des prisonniers détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
Le gouvernement israélien a précisé que, parmi les 59 captifs détenus par le Hamas, 24 étaient toujours en vie, tandis que 35 étaient décédés. Netanyahou a mis en garde que ne pas libérer ces prisonniers entraînerait des "conséquences" pour le Hamas, tout en laissant entendre que cette situation pourrait influer sur la poursuite des négociations. Toutefois, en raison du refus du Hamas d'accepter le cadre des négociations proposées, Israël a pris la décision de suspendre l'entrée de toutes les marchandises et approvisionnements humanitaires dans la bande de Gaza à partir de ce matin.
Cette mesure de fermeture de la frontière marque une nouvelle escalade dans le conflit, où l'équilibre entre diplomatie, humanité et sécurité reste fragile. Si la prolongation du cessez-le-feu a pour objectif de préserver un certain ordre durant les fêtes religieuses sensibles, la suspension de l'aide humanitaire met en lumière les tensions qui demeurent. Alors que la population de Gaza fait face à de graves pénuries alimentaires et médicales, la question du passage de l'aide reste un point de friction majeur.
Ainsi, ce cessez-le-feu temporaire semble davantage être une stratégie de pression politique qu'une véritable avancée vers une paix durable, avec des conditions sévères qui compliquent les efforts pour obtenir un règlement définitif du conflit.
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