L’administration américaine hausse le ton contre la directrice générale de l’OMC, accusée de partialité et de mauvaise gouvernance. Ngozi Okonjo-Iweala réplique fermement et refuse toute démission.
Le climat s’alourdit au sein de l’Organisation mondiale du commerce. Selon des révélations du média américain Politico, Washington remet en question la gestion de Ngozi Okonjo-Iweala, première femme et première Africaine à diriger l’institution. L’administration Trump, qui multiplie les critiques à l’égard des institutions multilatérales, lui reproche un manque de transparence, ainsi qu’un biais perçu en faveur de certains États membres.
Face à cette pression croissante, la directrice générale a déclaré ne pas envisager de quitter ses fonctions, affirmant rester « concentrée sur les réformes nécessaires à la survie du système commercial multilatéral ». Alors que l’OMC traverse une période critique marquée par des tensions géopolitiques et des défis structurels, cette polémique ravive les fractures entre grandes puissances commerciales.
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