Dans un tweet-choc, l’ancien conseiller du Pentagone Douglas Macgregor appelle Donald Trump à recentrer la politique étrangère des États-Unis sur les intérêts américains, dénonçant une spirale guerrière au Moyen-Orient qui pourrait plonger l’économie mondiale dans le chaos et coûter la vie à des milliers d’Américains.
Le colonel à la retraite Douglas Macgregor, ancien conseiller du Pentagone et voix influente dans les cercles militaires conservateurs, a publié un message alarmant sur X (ex-Twitter), appelant le président Donald Trump à remettre les États-Unis au cœur de leurs priorités géopolitiques. « Faites passer l’Amérique en premier, pas Israël en premier, pas l’Ukraine en premier », écrit-il, dans une dénonciation sans équivoque de l’implication américaine dans les conflits étrangers.
Ce message intervient alors que le Moyen-Orient est au bord de l’embrasement. Selon Macgregor, Israël aurait lancé une frappe préventive contre l’Iran, alors que des négociations étaient encore en cours entre Washington et Téhéran. Pris de court, l’Iran aurait riposté dans les 18 heures, tirant des centaines de missiles balistiques et hypersoniques vers le cœur du territoire israélien, y compris Tel-Aviv.
Le système de défense "Dôme de fer" aurait échoué, les services de renseignement israéliens également. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou se retrouverait désormais isolé et dans une position désespérée, réclamant une intervention militaire américaine pour éviter une défaite totale. Pour Macgregor, c’est une guerre déclenchée par Israël, encouragée par Washington, qui risque d’engloutir les États-Unis dans un conflit régional majeur.
La réaction mondiale ne s’est pas fait attendre. Selon Macgregor, la Russie, la Chine, le Pakistan et une grande partie du monde musulman se mobilisent en soutien à l’Iran. Une escalade qui pourrait déboucher sur une fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transitent 20 % du pétrole mondial. Les conséquences seraient immédiates : essence à 7 dollars le gallon, inflation galopante, chaos logistique, et paralysie de l’économie américaine.
Macgregor rappelle que les États-Unis ont déjà dépensé plus de 12 000 milliards de dollars au Moyen-Orient depuis 2003, pour un bilan humain et financier désastreux : 7 000 soldats américains morts, 50 000 blessés, une crise des opioïdes et une dette nationale dépassant les 37 000 milliards de dollars.
« Pas une goutte de sang américain de plus pour des guerres étrangères », martèle l’ex-conseiller. Il appelle Trump à tenir sa promesse : sécuriser les frontières, expulser les sans-papiers, restaurer l’État de droit, et ne plus sacrifier des vies américaines pour des conflits qui ne concernent pas directement les intérêts stratégiques des États-Unis.
Dans son appel à la désescalade, Macgregor propose cinq mesures immédiates :
1. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le-feu global.
2. Un arrêt des attaques israéliennes à Gaza et un retrait militaire de la Cisjordanie.
3. Une suspension de l’aide militaire à Israël tant que les conditions humanitaires ne sont pas respectées.
4. Une force d’interposition non alignée pour assurer la sécurité à Gaza.
5. Une conférence de paix globale réunissant les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde et le Brésil.
Ce cri du cœur de Macgregor fait écho aux promesses de campagne de Trump en 2016, lorsqu’il s’était engagé à rompre avec les guerres « sans fin » et à faire passer « America First ». Dans un contexte où les tensions au Proche-Orient menacent l’économie mondiale, la sécurité énergétique et la stabilité intérieure des États-Unis, l’appel du colonel résonne comme un avertissement stratégique et moral.
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