Oracle, longtemps acteur historique des bases de données, se transforme en leader mondial du cloud et fait trembler Wall Street avec une progression de près de 30 % après avoir dévoilé des prévisions record pour sa division cloud.
Mercredi, l’action Oracle a bondi de près de 30 % à New York après l’annonce de projections inédites : 18 Md$ de revenus cloud attendus d’ici fin 2026 (+77 % sur un an), 32 Md$ en 2027, et jusqu’à 144 Md$ en 2030. À plus long terme, la firme vise plus de 500 Md$ de revenus cumulés sur sa division cloud, un objectif jugé autrefois inatteignable.
Oracle entend capitaliser sur la demande croissante pour des infrastructures sécurisées et des services cloud dédiés à l’intelligence artificielle. Avec l’explosion des besoins en data centers, cloud computing et solutions IA, la société se positionne comme un challenger crédible face aux géants du secteur : Amazon AWS, Microsoft Azure et Google Cloud.
À Francfort, l’action Oracle a enregistré une hausse de +31 %, entraînant dans son sillage des valeurs technologiques européennes comme SAP. Les analystes évoquent un « choc positif » sur le marché et considèrent Oracle comme un acteur clé capable de remodeler la bataille mondiale du cloud. Le titre devient ainsi un indicateur de confiance sur la croissance technologique et la demande pour l’IA.
Oracle ne se contente plus d’être un éditeur de logiciels traditionnel : l’entreprise devient un pilier des infrastructures numériques mondiales. Son virage vers le cloud souverain et sécurisé lui permet de capter une part croissante des investissements massifs en intelligence artificielle, data analytics et services numériques d’entreprise.
Oracle illustre comment un acteur historique peut se réinventer et dominer un marché stratégique. La question qui anime désormais investisseurs et concurrents : jusqu’où Oracle peut-elle rattraper AWS et Azure ? Avec cette dynamique, la firme californienne semble bien partie pour redéfinir la hiérarchie mondiale du cloud et de l’IA.
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