Au Forum économique oriental de Vladivostok, Vladimir Poutine a réaffirmé la priorité stratégique de l’Extrême-Orient russe et ouvert la porte à une coopération avec Washington dans l’Arctique. Entre diplomatie, croissance et géopolitique, Moscou affiche ses ambitions.
La Russie affiche une double stratégie : coopération internationale et développement régional. Au Forum économique oriental de Vladivostok, qui a réuni plus de 70 pays, Vladimir Poutine a déclaré que « la Russie est prête à travailler avec les États-Unis dans l’Arctique, une décision politique est nécessaire ». Il a précisé maintenir un « dialogue ouvert » avec Donald Trump, bien que sans nouvel échange récent.
Le président russe a insisté sur la transformation de l’Extrême-Orient et de la Sibérie, qu’il définit comme des priorités nationales au XXIe siècle. Depuis 2014, le taux de pauvreté en Russie est passé de 11,3 % à 7,2 %, et la région attire de plus en plus de jeunes de 20 à 24 ans.
Selon Poutine, l’Extrême-Orient dépasse aujourd’hui la moyenne nationale en termes de développement. Des entreprises de niveau mondial y émergent, soutenues par l’expansion des infrastructures, de l’énergie et de l’extraction minière. Moscou mise également sur le corridor transarctique, destiné à exploiter le potentiel logistique des fleuves sibériens pour le transport.
Au cœur de ces annonces se dessine une ambition : renforcer le poids économique et stratégique de la Russie dans l’espace eurasiatique et arctique, tout en multipliant les alliances pragmatiques.
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