Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été reçu ce mardi en visite officielle par son homologue togolais Faure Gnassingbé. Cette rencontre stratégique marque une volonté commune de renforcer les liens économiques, politiques et sécuritaires entre le Sénégal et le Togo.
Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a effectué ce mardi 22 juillet 2025 une visite officielle à Lomé, capitale du Togo. Accueilli par le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de redéfinition des partenariats bilatéraux entre les deux pays. Les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération sud-sud, dans un contexte régional marqué par l’instabilité sécuritaire et les bouleversements géopolitiques.
Au cœur de cette rencontre, plusieurs priorités stratégiques ont été évoquées : la relance de la Commission mixte sénégalo-togolaise, le développement des échanges commerciaux, et la mise en place de programmes de coopération économique équitable. Le Président Faye a souligné la nécessité de « bâtir une coopération pragmatique et durable » entre Dakar et Lomé.
Les deux dirigeants ont également discuté des menaces sécuritaires persistantes dans la sous-région, notamment au Sahel. Ils ont réaffirmé leur volonté commune de soutenir les initiatives régionales contre le terrorisme, d’encourager les solutions diplomatiques aux crises politiques, et de consolider les acquis démocratiques dans la région.
Cette visite diplomatique, saluée par les observateurs comme un signal fort pour une Afrique de l’Ouest solidaire et souveraine, illustre le nouveau souffle diplomatique insufflé par le président Faye depuis son élection. Le chef de l’État sénégalais a tenu à saluer les efforts de médiation déployés par le Togo, notamment dans les crises politiques en Afrique centrale et occidentale, tout en remerciant le peuple togolais pour son accueil chaleureux.
Ce rapprochement stratégique entre le Sénégal et le Togo pourrait marquer un tournant décisif dans la construction d’un espace CEDEAO plus intégré, autonome et résilient face aux défis du XXIe siècle.
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