Lors d’une vaste opération de vérification migratoire dans les environs du Théâtre Caupolicán à Santiago, la Police d’Investigation du Chili (PDI) a constaté que plus de la moitié des étrangers contrôlés se trouvaient en situation irrégulière.
À Santiago, capitale du Chili, les autorités poursuivent leur politique de contrôle strict de l’immigration. Le lundi 15 juillet 2025, la Police d’Investigation (PDI) a mené une opération ciblée près du Théâtre Caupolicán, dans la Région Métropolitaine. Au total, 252 ressortissants étrangers ont été contrôlés, et plus de 50 % d’entre eux n’étaient pas en possession de documents migratoires valides ou étaient en situation irrégulière.
Deux personnes ont également été arrêtées en flagrant délit, bien que la nature exacte de leurs infractions n’ait pas été précisée par les autorités. Selon la PDI, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un renforcement des mesures de sécurité et d’un effort soutenu pour faire respecter la législation migratoire en vigueur.
Cette série d’opérations s’intègre dans une stratégie plus large du gouvernement chilien visant à réduire la migration irrégulière, lutter contre les réseaux de trafic de personnes et prévenir les actes de délinquance associés aux mouvements migratoires non régularisés. Les responsables de la PDI ont rappelé que la présence sur le territoire chilien sans documents valides peut entraîner des procédures d’expulsion ou d’interdiction d’entrée.
Face à un flux migratoire croissant, le Chili durcit le ton. La régularisation des étrangers, leur intégration légale et le respect des lois d’immigration deviennent des priorités gouvernementales, notamment dans les grandes agglomérations comme Santiago. Des actions similaires devraient être intensifiées dans d’autres régions du pays dans les semaines à venir.
Avec cette politique de tolérance zéro face à la migration irrégulière, les autorités entendent garantir la sécurité publique, tout en appelant les migrants à se conformer aux démarches de régularisation pour éviter toute mesure coercitive. Les organisations de défense des droits humains suivent toutefois de près la mise en œuvre de ces contrôles, appelant au respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes concernées.
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