La police intensifie la lutte contre les migrations irrégulières sur le territoire sénégalais

Le Sénégal renforce sa lutte contre les filières de migration clandestine. Les autorités ont procédé à une série d’arrestations à Dakar et à Tambacounda, révélant l’ampleur du phénomène et l’implication croissante de réseaux transnationaux dans le trafic de migrants.

À Dakar, la police nationale a interpellé neuf personnes soupçonnées de vouloir rejoindre l’Europe par des voies irrégulières. Parmi elles, deux Sénégalais et sept ressortissants étrangers, dont les nationalités n’ont pas encore été précisées. Tous les suspects ont été placés en garde à vue en attendant la suite de l’enquête.

Au même moment, dans la région de Tambacounda, au sud-est du pays, les agents de la police des frontières ont intercepté trois migrants somaliens lors d’un contrôle de routine. Ces arrestations ont conduit au démantèlement d’un réseau présumé de passeurs opérant dans la zone frontalière entre le Sénégal et la Guinée. Les autorités locales affirment que ce groupe facilitait le passage illégal de migrants en direction de l’Afrique du Nord, avec pour destination finale l’Europe.

Les services de sécurité sénégalais, en collaboration avec des partenaires régionaux, accentuent leur vigilance face à la montée des flux migratoires irréguliers qui empruntent désormais des routes terrestres de plus en plus dangereuses. Les zones frontalières, notamment dans l’est du pays, sont devenues des points de passage stratégiques pour les réseaux de trafic humain.

Cette nouvelle vague d’interpellations s’inscrit dans un contexte de pressions internationales croissantes, alors que l’Union européenne et ses États membres demandent à leurs partenaires africains de renforcer leurs efforts contre les migrations clandestines. Le gouvernement sénégalais, de son côté, réaffirme sa volonté de combattre ce fléau, qui expose les jeunes à de graves dangers et compromet leur avenir.