Un climat d’incertitude règne chez des milliers de bénéficiaires du programme humanitaire de liberté conditionnelle après sa suspension par l’administration Trump.



Mis en place sous Biden, ce dispositif a permis à plus de 110 000 Cubains et des dizaines de milliers de Vénézuéliens d’entrer légalement aux États-Unis. Aujourd’hui, nombre d’entre eux risquent l’expulsion, même s’ils n’ont commis aucun délit.

Dans une interview à KTVU Fox San Francisco, l'expert George Duany souligne que cette volte-face choque des communautés historiquement proches du Parti républicain. 68 % des électeurs cubano-américains avaient soutenu Trump en 2024. Ils se disent aujourd’hui trahis.

Les Cubains, longtemps protégés par la loi d’ajustement de 1966, voient leurs droits remis en cause. Les Vénézuéliens, majoritairement installés en Floride, redoutent aussi leur renvoi dans un pays qu’ils ont fui pour échapper au régime Maduro.

Cette décision, combinée aux menaces sur le statut de protection temporaire (TPS), pourrait ébranler le soutien électoral à Donald Trump parmi ces deux communautés-clés. Beaucoup reconsidèrent leur vote, alors que l’immigration reste une priorité de l’administration actuelle.