Malgré une décision de justice prolongeant le TPS pour Haïti jusqu’au 3 février 2026, le gouvernement américain tarde à mettre à jour les informations officielles, semant la confusion et aggravant l’instabilité des bénéficiaires haïtiens.
Le 15 juillet 2025, le juge fédéral Brian Cogan a émis une nouvelle ordonnance dans le dossier du Temporary Protected Status (TPS) pour Haïti. Il y reconnaît que les plaignants ont volontairement abandonné les autres accusations secondaires, car ils avaient déjà obtenu une victoire importante sur leur demande principale : annuler la décision gouvernementale qui raccourcissait la durée du TPS et menaçait d’y mettre fin le 2 septembre 2025.
Le juge a donné au gouvernement jusqu’au 18 juillet pour répondre à une lettre envoyée par les avocats des plaignants, dans laquelle ils expriment leur inquiétude face à l’absence de mise à jour sur le site de l’USCIS et dans le Federal Register. En effet, bien que la justice ait tranché en faveur d’une prolongation du TPS jusqu’en février 2026, les bénéficiaires continuent de recevoir des cartes de travail expirant en août 2025, ce qui met en danger leur emploi et leur statut légal.
Si la réponse gouvernementale est satisfaisante, le juge pourrait annuler l’audience prévue pour le 22 juillet. Sinon, cette rencontre aura lieu pour examiner plus en profondeur la mauvaise exécution du jugement par le DHS.
Dans leur courrier, les plaignants demandent une déclaration légale claire : TPS valide jusqu’en février 2026, cartes de travail prolongées jusqu’à cette même date, et une conférence urgente pour que le gouvernement explique pourquoi les instructions judiciaires ne sont pas encore respectées.
Ce retard administratif, volontaire ou non, est dénoncé comme une tentative de désobéir à la justice et de continuer à nuire aux personnes protégées par le TPS. Les plaignants parlent d’un mépris flagrant pour la loi et d’une mauvaise foi qui cause des torts irréparables aux familles haïtiennes vivant légalement aux États-Unis.
Alors que des milliers de personnes attendent de savoir si elles pourront rester et travailler en toute légalité, la balle est désormais dans le camp du gouvernement. La réponse du 18 juillet sera décisive.
Laisser un commentaire