Le juge Edward Chen impose un calendrier accéléré dans le dossier du TPS pour Haïti, obligeant le Département de la Sécurité intérieure (DHS) à remettre ses documents administratifs avant le 15 avril 2025. Une audience clé se tiendra dès le 21 avril sur Zoom.
Dans une décision judiciaire rendue la semaine dernière, le juge fédéral Edward Chen, chargé du dossier sur le Statut de Protection Temporaire (TPS) pour les ressortissants haïtiens, a tranché en faveur d’un traitement plus rapide de l'affaire. Le juge a ordonné au Department of Homeland Security (DHS) de fournir tous les documents administratifs liés à la gestion du TPS pour Haïti au plus tard le 15 avril 2025, refusant ainsi la date proposée du 30 avril par le gouvernement fédéral.
Cette décision s’inscrit dans un contexte de forte incertitude pour des milliers de bénéficiaires haïtiens, confrontés à la menace de perdre leur statut de protection. L’enjeu est d’autant plus crucial que le DHS avait récemment décidé de réduire de six mois la période de protection initialement prévue, suscitant la mobilisation d’organisations de défense des droits des migrants et des recours juridiques en cascade.
Le juge Chen a également annoncé la tenue d’une audience de gestion du dossier (« case management conference »), initialement prévue pour le 20 mai 2025, mais désormais avancée au 21 avril 2025 à 13h30 (heure du Pacifique). Cette audience se déroulera exclusivement sur la plateforme Zoom, une modalité saluée comme une avancée pour la transparence et l’accessibilité des débats.
Cette session sera l’occasion d’évaluer les prochaines étapes judiciaires et de statuer sur la décision controversée du DHS de réduire la durée du TPS haïtien, avec la possibilité de voir cette décision suspendue ou annulée.
Le site www.leterritorial.com continuera de suivre ce dossier de près, afin d’informer la diaspora haïtienne et les acteurs concernés des évolutions judiciaires, politiques et humanitaires entourant la question du TPS. L’enjeu dépasse les seules implications juridiques : il s’agit d’un combat pour la protection des droits fondamentaux des populations déplacées, dans un contexte où Haïti traverse une crise multiforme sans précédent.
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