Un rapport présenté au Conseil de Sécurité par le Comité de sanctions, qui vient de renouveler son mandat d'un an, met en lumière un phénomène inquiétant. Entre 2012 et 2023, près de 2 500 armes à feu de la police ont été signalées comme perdues ou volées. Outre le vol de ces armes par des gangs, le document révèle que certains policiers seraient impliqués dans la vente de leurs propres armes à feu et munitions. Les Nations-Unies renforcent ainsi les soupçons d'une possible collusion entre certains membres des forces de l'ordre et des milieux peu orthodoxes dans le pays.
Le rapport présenté au Conseil de Sécurité par le Comité de sanctions, dont le mandat vient d'être renouvelé d'un an, met en lumière une situation préoccupante. Entre 2012 et 2023, près de 2 500 armes à feu de la police ont été signalées comme perdues ou volées. Outre le vol de ces armes par des gangs, le document souligne que certains policiers se livreraient à la vente de leurs propres armes à feu et munitions.
Le rapport révèle également que même les unités de police qui n'utilisent généralement pas leurs armes à feu reçoivent régulièrement des munitions, ce qui pourrait inciter certains agents à vendre l'excédent.
Ces informations, fournies par les Nations-Unies, renforcent les soupçons de liens étroits entre certains policiers et des milieux peu orthodoxes dans le pays, une préoccupation partagée par de nombreux observateurs.


































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