Lors d’une rencontre cruciale avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, le président américain Donald Trump a fixé un ultimatum inédit : un accord de cessez-le-feu en Ukraine doit être signé dans les 50 prochains jours, sous peine de sanctions économiques secondaires « à 100 % » contre la Russie et ses partenaires commerciaux.
C’est une déclaration forte, au ton martial, que Donald Trump a lancée depuis Washington ce 14 juillet 2025, alors que le conflit entre la Russie et l’Ukraine continue d’embraser l’équilibre européen. Le président des États-Unis a affirmé que son administration est prête à instaurer des sanctions secondaires sans précédent contre Moscou et toutes les entités économiques collaborant avec elle, si aucun accord n’est trouvé d’ici la fin du mois d’août.
Cette décision, prise en coordination avec l’OTAN selon les propos du chef d’État, marque un tournant stratégique dans la diplomatie américaine. Elle s’inscrit dans une logique de pression maximale visant à forcer Vladimir Poutine à entamer des négociations sérieuses en vue d’un cessez-le-feu durable. Trump a précisé que les futures mesures comprendront des droits de douane de 100 %, destinés à saper l’économie russe et à dissuader tout soutien international à son effort de guerre.
« L’Europe doit aussi prendre sa part », a martelé Trump, en précisant que les livraisons d’armes à l’Ukraine seraient désormais conditionnées à un financement accru par les pays européens, un message sans équivoque adressé aux alliés de l’Union européenne, jugés par Washington comme trop dépendants de l’engagement militaire américain.
Au cœur des discussions : l’envoi de nouveaux systèmes de défense Patriot à Kiev, dont 17 unités seraient actuellement à l’étude pour un transfert possible dans les prochaines semaines. Mais selon des sources diplomatiques, ces livraisons pourraient être suspendues si l’Ukraine refuse de s’engager vers une issue politique.
Trump a par ailleurs réaffirmé sa position ambivalente sur le président russe Vladimir Poutine : « Ce n’est pas un assassin, mais il est dur. Cela a été prouvé au fil des ans. » Une formule révélatrice de la stratégie trumpienne : mêler fermeté économique, pragmatisme militaire et communication directe, quitte à brouiller parfois les lignes traditionnelles de la diplomatie américaine.
Alors que le monde retient son souffle, l’ultimatum des 50 jours ouvre un compte à rebours sous haute tension. À mesure que l’échéance approche, les regards se tournent vers Moscou, Kiev et Bruxelles, dans l’attente d’un compromis politique… ou d’une escalade économique mondiale.
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