Donald Trump, président élu des États-Unis, prépare un mouvement stratégique qui pourrait bouleverser le secteur financier. L’ancien commissaire de la SEC, Paul Atkins, reconnu pour son approche pro-innovation, est pressenti pour succéder à Gary Gensler à la tête de l’organisme de régulation.



Cette nomination potentielle, prévue pour le 20 janvier 2025, coïncide avec la démission annoncée de Gensler. Sous son mandat, la SEC a adopté une position résolument stricte envers les cryptomonnaies, engageant des actions en justice contre des géants comme Binance et Coinbase. L’arrivée d’Atkins pourrait marquer un revirement, avec une régulation plus souple et une éventuelle réallocation de la supervision des actifs numériques vers la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), perçue comme plus ouverte à l’innovation.

Le marché a déjà réagi à cette perspective. Le Bitcoin, galvanisé par l’idée d’un cadre réglementaire plus favorable, a flirté avec la barre symbolique des 100 000 dollars. Les entreprises du secteur, comme Coinbase, ont également vu leurs actions grimper, avec une clôture récente à 307,49 USD, en hausse de 1,68 %.

Au-delà des chiffres, cette transition pourrait transformer le paysage financier américain. Une régulation moins restrictive pourrait stimuler l’innovation dans les technologies blockchain et les actifs numériques, renforçant la compétitivité des États-Unis face à d’autres nations. Cependant, une supervision trop laxiste pourrait également susciter des inquiétudes sur la protection des investisseurs et la stabilité des marchés.

En nommant Atkins, Trump envoie un message clair : sous son administration, les cryptomonnaies ne seront plus traitées comme des menaces, mais comme des opportunités économiques et technologiques. Reste à voir si ce pari audacieux sera à la hauteur des attentes du marché et des investisseurs.