Depuis l’Écosse, Donald Trump accentue la pression sur Moscou, réduisant drastiquement le délai pour un règlement du conflit ukrainien, une manœuvre politique lourde de conséquences géopolitiques.



Donald Trump a surpris la scène diplomatique internationale en annonçant, ce mardi 22 juillet 2025, une réduction significative du délai qu’il accorde à la Russie pour faire des progrès vers une sortie de la guerre en Ukraine. L’ancien président américain a fixé un ultimatum de seulement 10 à 12 jours, contre 50 jours initialement évoqués.

S’exprimant depuis l’Écosse lors d’une allocution très médiatisée, Trump a exprimé sa frustration croissante envers Vladimir Poutine, qu’il accuse de faire preuve d’inaction diplomatique malgré les tensions prolongées et les pertes humaines croissantes dans le conflit.

Ce durcissement de ton s’inscrit dans une stratégie de communication offensive, alors que Trump cherche à renforcer son positionnement sur les grandes questions internationales en vue d’un retour sur la scène politique. En se positionnant comme arbitre autoproclamé du conflit russo-ukrainien, il espère à la fois influencer le débat géopolitique mondial et démontrer sa capacité à imposer une issue diplomatique, à défaut d'une solution militaire.

Cette annonce pourrait raviver les tensions entre Washington et Moscou, mais aussi compliquer les efforts des diplomaties européennes qui prônent une approche plus nuancée. Elle soulève aussi des questions sur la légitimité d’un ancien président à fixer des délais à des puissances étrangères sur des enjeux de guerre.