Le directeur du FBI, Kash Patel, relance la controverse sur la présidentielle de 2016 en accusant la campagne Clinton d’avoir fabriqué de toutes pièces un faux narratif de collusion entre Donald Trump et la Russie, avec l’aide de figures de l’administration Obama et d’organisations liées à George Soros.



Une tempête politique secoue à nouveau Washington. Le mardi 31 juillet 2025, Kash Patel, nouveau directeur du FBI, a publié sur la plateforme X des déclarations explosives : selon lui, des documents déclassifiés confirment que la campagne présidentielle d’Hillary Clinton en 2016 aurait intentionnellement monté un complot visant à accuser Donald Trump de collusion avec la Russie. Ces révélations seraient contenues dans l’annexe confidentielle du rapport Durham, récemment rendue publique.

Selon Patel, ces milliers de documents, restés enfouis jusqu’à aujourd’hui dans les archives du FBI, mettent en lumière une machination politique sans précédent. « Il ne s’agit plus de spéculations : le peuple américain peut désormais voir la vérité de ses propres yeux », a-t-il déclaré. Le sénateur républicain Chuck Grassley, président de la commission juridique du Sénat, confirme avoir collaboré à cette vaste opération de transparence.

Le rapport mentionne que des membres de l’équipe Clinton auraient activement collaboré avec des personnalités liées à George Soros pour alimenter et propager ce faux narratif. En 2016, ce dernier avait largement dominé les unes, accusant la Russie d'ingérence dans le processus électoral. Ce récit avait conduit à une enquête officielle par le procureur spécial Robert Mueller, dont les conclusions, publiées en 2019, n’avaient pourtant révélé aucune preuve tangible de collusion.

Plus récemment, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a affirmé dans un rapport publié le 18 juillet que l’affaire Trump-Russie relevait d’une pure construction politique, orchestrée par des hauts responsables de l’administration Obama pour miner la légitimité de la victoire de Donald Trump.

Ces nouvelles révélations posent de sérieuses questions sur l’usage des agences de renseignement à des fins partisanes et sur la manipulation de l’opinion publique par des campagnes de désinformation interne. À l’approche de la présidentielle de 2028, cette affaire ravive les clivages idéologiques et alimente le discours des conservateurs dénonçant depuis des années une "chasse aux sorcières" contre Trump.

Le scandale rebondit au moment où les Américains se montrent de plus en plus méfiants envers les institutions et les médias. Reste à savoir quelles conséquences auront ces accusations sur la mémoire politique collective et sur le paysage électoral américain, toujours profondément polarisé.