Voyager sans Advance Parole : un risque majeur pour les résidents non-citoyens aux États-Unis
Par KOZE IMIGRASYON    25 Avril 2025   
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Le Service des douanes et de la protection des frontières (CBP) alerte les résidents non-citoyens des États-Unis sur les conséquences graves d’un voyage à l’étranger sans Advance Parole. Les réfugiés, demandeurs d’asile et personnes en processus de régularisation sont particulièrement concernés.
À l’approche des vacances estivales, une alerte du Service des douanes et de la protection des frontières (CBP) secoue la communauté immigrante : les voyages internationaux sans autorisation préalable peuvent compromettre définitivement une procédure d’immigration en cours. Le CBP insiste sur l’importance de l’Advance Parole, un document délivré par l’USCIS, indispensable avant tout départ hors du territoire américain pour les non-citoyens en processus de régularisation.
Advance Parole : une protection essentielle
Ce permis de voyage temporaire, introduit sous l’administration Trump, est une exigence incontournable pour les personnes ayant déposé une demande d’ajustement de statut, les réfugiés, les bénéficiaires d’asile, et d’autres catégories migratoires sensibles. « Les étrangers qui ont des demandes d’immigration en cours doivent obtenir Advance Parole avant de voyager à l’étranger », rappelle le CBP dans un communiqué cité par le média NepYork.
Sans ce document, les conséquences sont lourdes : refus de retour sur le sol américain, annulation du dossier d’immigration, voire interdiction de territoire. Même un déplacement au Canada pour un entretien de visa peut exposer à ces risques.
Qui est concerné ?
L’obligation d’obtenir l’Advance Parole s’applique notamment à :
- Ceux en procédure d’ajustement de statut
- Les réfugiés
- Les demandeurs d’asile
- Les bénéficiaires de TPS (Statut de protection temporaire)
- Les personnes en attente d’une carte verte (Green Card)
À l’inverse, certaines catégories de titulaires de visa — comme les H-1B, L-1, V, et K-3/K-4 — peuvent voyager sans Advance Parole, à condition de conserver un statut valide et actif.
Pas de garantie d’entrée malgré Advance Parole
Un point crucial : le document Advance Parole n’est pas une garantie d’admission. Le CBP insiste que chaque retour fait l’objet d’un contrôle d’immigration strict, et la décision finale revient à l’agent au point d’entrée.
Certaines personnes, notamment les détenteurs de visa J-1 avec obligation de résidence ou les immigrants en situation irrégulière, ne sont pas éligibles à l’Advance Parole, limitant ainsi leur mobilité même en cas d’urgence familiale ou médicale.
Comment faire la demande ?
L’Advance Parole s’obtient via le formulaire I-131, disponible sur le portail de l’USCIS. Selon les cas, certaines demandes doivent être adressées directement au Département de la Sécurité intérieure à Washington. Les délais de traitement étant variables, il est fortement recommandé de prévoir à l’avance.
Dans le climat actuel d’incertitude migratoire, l’anticipation et la prudence sont les meilleurs alliés des non-citoyens souhaitant voyager. Le CBP appelle à la responsabilité : ne partez jamais sans Advance Parole si vous êtes en procédure migratoire. Cela pourrait tout simplement vous coûter votre avenir aux États-Unis.
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