Une proposition de loi, adoptée à la Chambre des représentants des États-Unis, vise à imposer une taxe de 3,5 % sur les envois d’argent effectués par des non-citoyens vers leur pays d’origine. Si le Sénat donne son feu vert, la mesure entrera en vigueur dès le 1er janvier 2026.
Un vent d’inquiétude souffle sur les communautés migrantes aux États-Unis. Une disposition incluse dans le vaste projet législatif intitulé “One Big Beautiful Bill” prévoit de taxer à hauteur de 3,5 % les transferts d’argent vers l’étranger effectués par des personnes non citoyennes américaines.
Déjà approuvée par la Chambre des représentants, la mesure attend désormais son examen au Sénat. Si elle est adoptée, la taxe entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Les pays principalement visés par cette mesure incluent le Mexique, l’Inde, le Salvador, le Guatemala et le Honduras — des destinations majeures de l’argent envoyé par la diaspora.
Pour ses promoteurs, cette taxe permettrait de financer des programmes intérieurs. Mais pour les défenseurs des droits des migrants, il s’agit d’une punition financière visant des millions de familles dépendantes de ces fonds vitaux.
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